Login

Le combat quotidien des éleveurs face aux loups

Dans les Alpes-Maritime, la surveillance des troupeaux face au loup est quasi permanente.

Canis lupus avance. Il est désormais présent dans la plupart des départements français. Il aurait même été de nouveau aperçu dans le Lot où il était resté discret au cours des derniers mois. Mais les éleveurs étaient déjà sur le qui-vive, car partout où le loup passe, il bouleverse profondément les conduites d’élevage.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Jacques Courron, dans les Alpes-Maritimes, à la tête de 550 brebis, l’affronte sans relâche depuis vingt-cinq ans. Chez lui, les premières attaques ont débuté dès son installation. La pression n’a pas cessé d’augmenter. Jour après jour, son troupeau est harcelé. S’il n’enregistre aujourd’hui « que » deux attaques « réussies » par mois en moyenne, c’est en raison des moyens de protection de plus en plus importants qu’il a mis en place.

Une lutte pied à pied avec le prédateur

À l’autre bout de la France, dans le Finistère, Gilles Morvan lutte lui aussi, pied à pied, contre le prédateur. Il a décidé de construire une clôture autour de son parcellaire regroupé. Il réfléchit depuis longtemps à ce dispositif qui devrait le sortir de la situation transitoire actuelle, très contraignante. Il rentre en effet, tous les soirs, ses 1 200 brebis. Mais outre le travail que cela implique, les problèmes de surpâturage et de parasitisme sont fortement préjudiciables.

Les éleveurs de bovins sont, quant à eux, les plus démunis face aux loups. L’agence de biodiversité de Bourgogne-Franche-Comté expérimente depuis 2023 des colliers et autres clôtures. Limiter les dégâts sur ces troupeaux reste le défi des prochaines années.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement